3 rituels quand tu poses tes valises au Canada
Contacter mes amis et planifier mon agenda pour essayer de tous les voir (spoiler : je n’y arrive jamais à 100 %).
M’imprégner de l’ambiance de la ville en me baladant dans les rues, un parc ou un mall (pardon, un « centre d’achat »).
Manger, manger, manger, parce que c’est impossible de résister à la gastronomie locale.
3 sensations que tu es heureux de retrouver
L’ambiance des micro-brasseries, toujours animées par des Canadiens sympas et des serveurs qui « jasent » de leurs bières avec autant de soin que des sommeliers parlent de vins.
La chaleur des Québécois, toujours capable de réchauffer le cœur d’un voyageur français.
La scène musicale québécoise, avec son énergie unique, et surtout l’univers drôlissime de Bleu Jeans Bleu, mon groupe local préféré.
3 lieux préférés
Le quartier d’Hochelaga à Montréal, un endroit décalé, mais ô combien vivant.
Le "Bout du Monde" au parc national de Forillon en Gaspésie, où l’on peut voir des navires quittant l’embouchure du Saint-Laurent partir pour le grand large et croiser des ours bruns qui peuplent les environs.
Baie-Saint-Paul, dans le Charlevoix, un charmant village doté d’une belle sensibilité artistique et gastronomique.
2 conseils pour se fondre dans le décor
Rester la version la plus cool et la plus ouverte de soi-même.
Éviter d’imiter l’accent québécois, c’est le meilleur moyen de vous faire repérer (et pas pour de bonnes raisons) !
2 plats, le pire et le meilleur
Le pire : Un pogo surgelé de fin de soirée, ce fameux beignet de saucisse sur un bâton, qui n’a de charme que dans son concept.
Le meilleur : Une guédille de homard, dégustée en terrasse, sous le soleil estival.
2 choses apprises là-bas
L’humour peut tout débloquer, même les situations les plus inconfortables.
Un feu de camp et un ciel étoilé suffisent pour se sentir profondément heureux.
1 grand moment de solitude
Chaque fois qu’il est l’heure de repartir, assis dans le bus qui me ramène à l’aéroport, le cœur un peu lourd.
1 grand moment de béatitude
Une matinée de pêche aux maquereaux sur le bateau d’un certain Michel à l’Anse-au-Griffon en Gaspésie. Puis, au camping de Percé, j’ai cuisiné les maquereaux au feu de bois pour nos voisins de tente, des Américains curieux et enchantés de découvrir ce plat qu’ils n’avaient jamais goûté.
1 grand sujet d’étonnement, toujours
Ce mélange de culture entre l’Amérique du Nord et l’Europe, où on retrouve un peu des deux, parfois là où on ne s’y attend pas.
Partez !
