Où séjourner sur la côte Est de Zanzibar ?

Des plages ourlées de cocotiers, l’océan scintillant et des villages de pêcheurs en pierre de corail blanche et makuti. Le côte Est de Zanzibar combine plaisirs balnéaires et expériences immersives.

Pourquoi séjourner sur la côte Est de Zanzibar ?

• Pour collectionner les plus belles plages de Zanzibar : sable immaculé et cocotiers composent des paysages édéniques, dont la beauté est rehaussée par les marées qui teintent l’océan de couleurs allant du céladon au bleu profond.
• Pour prendre le temps de vivre le quotidien des villages : la côte Est essaime des villages ayant su garder leur âme. En témoignent les dhows des pêcheurs sillonnant l’océan, et les rizières et plantations de girofliers tapissant l’intérieur des terres.
• Pour explorer une faune et une flore sous-marines préservées : la réserve de biosphère Jozani-baie de Chwaka protège terres et fonds marins de la côte Est. Y pousse la plus vaste forêt de mangrove de l’archipel de Zanzibar, qu’on sillonne en canoë ou en paddle.
• Pour papillonner de village en village : à vélo ou en dala dala, il est possible de rallier facilement les villages de la côte Est et selon les envies de s’y arrêter pour une initiation au kitesurf ; une rencontre avec les cueilleuses d’algues ; un échange sans prétention avec les villageois.
• Pour multiplier les sessions de plongée : le long de la côte Est, la mer est particulièrement peu profonde, et les récifs sont excellents pour pratiquer le snorkeling ou la plongée bouteille et admirer coraux et poissons ; requins et dauphins.

À voir absolument sur la côte Est de Zanzibar

Matemwe

Village paisible à une quarantaine de kilomètres de Stone Town, Matemwe aligne de sages maisons de pêcheurs en pierre de corail, aux fenêtres desquelles le linge est mis à sécher. On trouve aussi une petite école de laquelle parviennent des voix enfantines et quelques boutiques et restaurants de bric et de broc. En fin de journée, il n’est pas rare d’assister à une partie de foot improvisée sur la plage voisine et l’on peut apercevoir les cueilleuses d’algues de retour d’une journée de labeur. De l’avis général, la plage de Matemwe est l’une des plus belles plages de Zanzibar : une longue bande de sable qui se faufile entre une rangée de cocotiers et l’immensité de l’océan. À marée haute, la baignade dans une eau à 25 °C est idyllique, les sessions de snorkeling riches en découvertes marines. À marée masse, on troque les palmes contre des chaussons d'eau pour rallier les bancs de sable au loin, en prenant garde aux oursins, nombreux et revêches. Matemwe est enfin le point de départ d’excursions en bateau vers l’îlot de Mnemba, un incontournable des circuits à Zanzibar. S’il n’est pas possible de le visiter – Mnemba, qui appartient à Bill Gates, abrite désormais un hôtel de luxe – l’îlot concentre les plus beaux spots de plongée de l’archipel de Zanzibar. Au programme des sessions snorkeling ou plongée bouteille : une visibilité exceptionnelle sous l’eau ; des poissons déclinant toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ; des dauphins que l’on se gardera de déranger ; des requins-baleines aussi impressionnants qu’inoffensifs...

Pingwe

Au nord de la belle péninsule de Michamvi, Pingwe coche toutes les cases de la plage de carte postale. Palmiers et cocotiers dispensent leur ombre bienfaisante sur un sable couleur vanille. L’eau couleur caraïbes se teinte d’ocelles émeraude signalant des récifs. Mais ce qui attire à Pingwe, c’est un bien étrange rocher ! Imaginez plutôt un rocher posé tantôt sur le sable, tantôt à fleur d’eau. Au sommet, une cabine de pêcheur aux murs en pierre de corail et au toit de makuti. Bienvenue au restaurant The Rock, l’un des plus fameux de Zanzibar. Rien que le trajet pour s’y rendre est une aventure puisqu’il faut selon les marées le rejoindre à pied ou prendre un petit bateau lorsque la marée est haute. Les plats sont de bonne facture sans être extraordinaires et l’addition est un peu élevé. Mais là n’est pas l’essentiel : on vient y déjeuner ou dîner pour la vue à 360 ° sur l’océan et le sentiment d’être Robinson sur son île, loin des tracas du quotidien.

Bwejuu

Encore un coin de littoral préservé qui se prête à de longues promenades les pieds dans l’océan. Il est d’ailleurs tout à fait possible de rejoindre le village de Paje, situé un peu plus au sud, à pied. On peut aussi opter pour le vélo ou le dala dala (minibus local) et sillonner la côte Est, essaimée de villages authentiques et de plages de rêve, jusque Jambiani. Le village de Bwejuu est par ailleurs une destination fort sympathique. On le découvre simplement en flânant dans ses ruelles ou en testant l’une de ses petites adresses mettant à l’honneur une cuisine de saison 100 % locale. Le crépuscule est enfin le moment idéal pour retrouver la plage, où encourager les villageois disputant leur partie de foot vespérale. Et tandis que le soleil disparaît à l’horizon, on se prend au spectacle du coucher de soleil, particulièrement réussi à Bwejuu.

Paje

Comme partout sur la côte Est, la plage de Paje est saupoudrée d’un sable immaculé que baigne une eau cristalline. Sa particularité ? Des arcs multicolores essaiment son ciel sans nuages. Il s’agit des voiles de dizaines de kitesurfs sillonnant l’océan. Paje bénéficie en effet des vents constants qui font le bonheur des kitesurfeurs et de tous les amateurs de glisse : surfeurs ; paddleboardeurs ; véliplanchistes… Converti en Mecque des sports nautiques, Paje n’en demeure pas moins un village zanzibarite. En témoignent les cueilleuses d’algues que l’on aperçoit à marée basse. Coiffées d’un chapeau de paille les protégeant du soleil et vêtu d’une robe couleur outremer assortie au décor, elles travaillent dur. Il faut rester penchée les pieds dans l’eau salée et acheminer de lourds sacs d’algues. Pourtant ces femmes courageuses se montrent volontiers disponibles pour être prises en photo par les voyageurs. Surtout la coopérative voisine au sein de laquelle elles travaillent peut être visitée. L’occasion de dénicher des souvenirs originaux à rapporter de son voyage à Zanzibar : du jus d’algues ; un savon parfumé ; une crème réparatrice…

Jambiani

Situé à une dizaine de kilomètres au sud de Paje, Jambiani est un village s’étirant sur quelque quatre kilomètres. Passé une armée bienveillante de cocotiers, une longue plage propice à de longs moments de farniente et l’océan, idéal pour évoluer palmes au pied au milieu de poissons multicolores et d’hippocampes. Soumise au phénomène des marées, la plage change au gré des heures et des bancs de sable mis au jour par une mer descendante. Somptueuse, la plage n’est pourtant pas ce qui fait de Jambiani une étape si appréciée pour découvrir Zanzibar. C’est son atmosphère unique qui attire. Il faut en effet s’éloigner de la ceinture d’hébergements édifiés les pieds dans le sable, et gagner le cœur du village, resté dans son jus. À chaque heure, une nouvelle scène de vie : saluer une vache placide plantée au milieu d’une rue ; acheter quelques fruits de saison au primeur ; se plonger dans une acharnée partie de bao, le jeu traditionnel. Secret bien gardé des gourmets de l’archipel, Jambiani s’enorgueillit à juste titre du savoir-faire culinaire de ses habitants. Il ne faut pas hésiter à pousser la porte de l’un de ses restaurants pour y savourer un poisson en croûte de coco, une salade de poulpes ou une autre spécialité de Zanzibar. Ou mieux encore : réserver un atelier de cuisine avec un chef local. Et pour les voyageurs ayant la bougeotte ; on peut au départ de Jambiani monter à bord d’un dhow pour une escapade maritime respectueuse de l’océan, des pêcheurs et cueilleuses d’algues qui en vivent, de la faune et de la flore qui s’y épanouit.