À bouquiner, à regarder au Costa Rica

Pages costariciennes 

Été Rouge de Daniel Quiros (2010) : Don Chepe, un ancien guérillero, se lance à la poursuite de l’assassin de son amie, dans un village de pêcheurs gangréné par le trafic de drogue, l’alcoolisme et les investisseurs étrangers. Récompensé par la plus haute distinction littéraire du Costa Rica, ce polar politique nous plonge dans un pays à rebours de la carte postale, entre torpeur et violence. 

Pluie des ombres de Daniel Quiros (2015) : La suite des aventures de Don Chepe, qui cherche cette fois-ci à lever le voile qui entoure la mort d’un jeune immigré nicaraguayen, retrouvé avec de la drogue dans le ventre. Dans cette enquête haletante, l’auteur dresse à nouveau un portrait au vitriol de la société costaricienne, pointant du doigt la misère, le racisme et la xénophobie qui font rage.  

Bons baisers de Limon de Edo Brenes (2021) : En fouillant dans un vieil album photo, un étudiant parvient à retracer l’histoire secrète de sa famille, nouée autour d'un triangle amoureux entre une jeune fille et deux frères. Dans ce roman graphique empreint de nostalgie, les zones d'ombre se mélangent aux lumières de la ville portuaire de Limón pour offrir au lecteur un voyage au Costa Rica tout en sensations.   

Un cœur dans les palmiers d’Emilie Rivard (2010) : La petite Gabrielle s’installe pendant un an au Costa Rica avec ses parents et sa sœur. De la plage à la jungle, elle sera amenée à vivre des aventures inoubliables, tisser des liens d’amitié et se confronter à l’adversité. Ce roman jeunesse évoque le quotidien d’expatrié, les petites trahisons et les premiers amours... À partir de 9 ans. 

Regards sur le Costa Rica 

El cumpleaños esotérico de Nadia Mendoza et Guillermo Tovar (2015) : Des invités loufoques s’invitent à la fête d’anniversaire d’une petite fille moustachue. Parmi eux, un minotaure poursuivi par des sorcières carnivores et un groupe de sages aux pouvoirs transcendantaux. Ce film d’animation revendique sa liberté de ton pour proposer une démarche visuelle ésotérique. 

Las Cuarentas de Victor Vega (1975) : Dans ce documentaire en noir et blanc, Victor Vega plonge dans le quotidien des prostituées. Comment en sont-elles arrivées là ? Quelles sont leurs conditions de vie ? Quid de leurs projets d’avenir ? À travers leurs témoignages, ce pionnier du cinéma costaricien offre un regard réaliste sur son pays, alors en pleines réformes sociétales.  

Presos d’Esteban Ramírez (2015) : Une jeune fille est rejetée par sa famille après la découverte de sa relation téléphonique avec un détenu. Récompensé par de nombreux festivals latino-américains et présenté aux Oscars, ce thriller sous tension n’hésite pas à critiquer les carcans qui rongent la société costaricienne, et à les mettre en parallèle avec le quotidien des prisonniers.  

Pacifique, à la rencontre du Costa Rica de Jean-Pierre Duval et Caroline Breton (2021) : Pacifique désigne l’attitude que le documentaire invite à adopter vis-à-vis de la planète. Archéologues, scientifiques et paysans se succèdent devant la caméra pour expliquer en quoi le Costa Rica est un modèle à suivre en matière de transition écologique et de préservation de la biodiversité.  

Domingo et la brume d’Ariel Escalante Meza (2023) : Dans les montagnes tropicales, des entrepreneurs sont déterminés à faire passer une autoroute sur les terres de Domingo. Des terres où rode le fantôme de la femme du vieux paysan… Empreint d’une aura surnaturelle, ce drame rural fantastique magnifie les paysages du Costa Rica et met l’amour et la mémoire en confrontation avec les intérêts économiques.