Le parc national du Tarangire

Plus petit que les autres parcs du Nord – sa superficie équivaut tout de même à 2,5 fois celle du parc national de La Réunion – le parc national de Tarangire a été créé en 1970.

Situé à une altitude plus basse que le Serengeti ou que le cratère du Ngorongoro, le parc national du Tarangire est chaud et humide. Il se visite plutôt de juin à octobre, période durant laquelle la concentration d’animaux est la plus importante. Pour un safari de jour, on privilégiera les heures les moins chaudes : tôt le matin ou en fin de journée. Il est aussi possible d’opter pour un safari de nuit, une expérience peu commune en Tanzanie, et qui augmente vos chances d’observer des espèces telles que l’hippopotame ou le lion. Le premier daigne alors sortir de son lit marécageux pour brouter sur la terre ferme tandis que le second se met en chasse de son petit déjeuner.

Le parc Tarangire ondule en douces collines hérissées de termitières et plantées de baobabs à l’allure pataude et de gracieux acacias. La rivière Tarangire, qui traverse le parc, attire les animaux à la recherche d’un point d’eau. Girafes, gnous, buffles, gazelles, impalas, oryx, élans, kudus, cobes et phacochères peuplent ce parc qu’ils partagent avec une importante population de félins et d’innombrables oiseaux. La parc national de Tarangire abrite aussi l’une des plus importantes densités d’éléphants en Afrique. Le spectacle d’un éléphanteau prenant son bain de boue ou celui d’une famille avançant placidement dans la savane font partie des moments forts d’un safari à Tarangire.