À bouquiner, à regarder en Allemagne

Pages allemandes

Souvent la littérature permet de s’imprégner de l’esprit des lieux bien mieux que n’importe quel guide de voyage.

Les Buddenbrook : Le Déclin d’une famille de Thomas Mann (1901). Découverte de Lübeck, port de la Baltique autrefois capitale de la Hanse, à travers l’histoire, sur quatre générations, d’une famille de marchands au XIX^e siècle.

Seul dans Berlin de Hans Fallada (1947). Le quotidien à Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale et la découverte de cette capitale à travers ses petites gens.

Les cousins bavarois des cosy crimes ont pour titres Bretzel blues et Choucroute maudite. Signés par Rita Falk, ils nous plongent dans un village typique de Bavière. 

L'Allemagne au poste

Depuis 1992, la chaîne culturelle franco-allemande arte propose une immersion chez nos voisins d’Outre-Rhin à travers des programmes maison ou des séries innovantes.

Karambolage. Les habitudes et le quotidien allemands décryptées avec humour et talent. Indispensable. Disponible sur arte.tv

Berlin 56-59-63 (3 saisons). Chronique romanesque et documentée du Berlin d’après-guerre, la série narre le destin de trois sœurs et de leur mère en quête d’émancipation.

Cinéma d'Allemagne

La période expressionniste a donné naissance à des chefs-d’œuvre, dont M le Maudit (1931) et le Testament du docteur Mabuse (1933) de Fritz Lang. Une longue parenthèse s’ouvre ensuite jusque dans les années 1960-1970, avec l’apparition d’une nouvelle vague de réalisateurs parmi lesquels Rainer Werner Fassbinder (Le Mariage de Maria Braun, 1979) et Wim Wenders (Les Ailes du désir, 1987). Le cinéma allemand séduit la critique mais peine à attirer le public dans les salles. Il faut attendre les années 2000 et des films comme Good Bye Lenin de Wolfgang Becker (2003) et La Vie des autres de Florian Henckel von Donnersmarck (2007) pour que change cette situation. C’est le début d’une nouvelle vitalité du cinéma allemand que confirmeront l’émouvant Toni Erdmann de Maren Ade (2016), l’inoubliable Ondine de Christian Petzol (2020) et le bouleversant Berlin Alexanderplatz de Burhan Qurbani (2021).