Kuala Terengganu et les îles de la côte est

Escale urbaine et plongée sur la côte Est

Kuala Terengganu, à l’embouchure de la la rivière Terengganu, est la capitale de l’État du nord-est de la Malaisie. C’est le point de départ généralement choisi pour un séjour sur l’île de Kapas ou pour une balade buissonnière sur la côte nord, jusqu’à Kota Bharu, dans l’État voisin du Kelantan. Avec ses temples kitsch mais aussi ses galeries d’art, ses boutiques alternatives et sa cuisine de rue authentique, Kuala Terengganu saura vous retenir quelques jours. D’autant que la ville a su préserver de somptueux édifices religieux, à l’image de la mosquée Tengku Tengah Zaharah ou de la mosquée de cristal, pour une version moderne inspirée de l’architecture traditionnelle.

L’île de Redang est sans conteste la star de la côte orientale. Si elle a été surnommée l’« île aquarium » en raison de la richesse de ses fonds marins, l’industrie touristique noircit malheureusement son décor de carte postale. Pour sortir du béton, choisissez un hébergement à taille humaine dans les baies plus reculées ainsi qu’un guide désireux de partager ses spots de manière responsable. En plongée bouteille ou avec un simple masque et tuba, le spectacle des coraux et des poissons de toutes les formes et couleurs reste fabuleux.

Archipels aux 1000 contrastes

Ancrées en mer de Chine, les îles Perhentian sont classées parc national. Et pour cause, cet archipel situé au nord-est du pays abrite des paysages particulièrement contrastés. Forêts de jade peuplées d’oiseaux multicolores, plages de sable blanc parsemées de rochers de granit ou encore lagons couleur menthe à l’eau… Un paradis pour tous ! Les fêtards opteront pour Kecil pour goûter aux plaisirs d’une folle Full Moon Party, tandis que les adeptes de plongée ou de snorkeling se rendront dans les eaux translucides des îles inhabités du Parc Marin. Sur certaines îles Perhentian, des sentiers ont été tracés dans la jungle, permettant de jouer à Robinson.

Au sud, Tioman, l’« île du Dragon », nourrit elle aussi bien des fantasmes de voyageurs. Une légende locale raconte qu’une princesse se réincarna en cette île. La version des géographes, beaucoup plus « terre-à-terre », lui accorde une origine volcanique mais sa magie continue d’opérer auprès d’un public de happy few, qui popularise progressivement le mythe de ce paradis protégé. Espérons qu’il en reste ainsi, afin de préserver sa nature et ses fonds marins, encore vierges.