Patan

Patan, c’est un peu la deuxième tête de l’hydre Katmandou. Au départ situées à 6 km l’une de l’autre, les deux villes se sont étendues au point qu’elles fusionnent aujourd’hui et que la rivière Bagmati en dessine la seule démarcation visible. Plus connue des locaux sous son nom sanskrit Lalitpur, qui signifie « ville de la beauté », la cité enchanteresse de Patan mêle joyeusement hindouisme (55 temples) et bouddhisme (136 monastères) et fait vibrer ses rues au rythme de nombreux festivals.

Lalitpur, la bien nommée ! Son centre-ville, la place Durbar, est un condensé de merveilles architecturales. Par chance, cette ribambelle de temples et de palais, l’une des plus exquises du pays, a été épargnée par le tremblement de terre de 2015. Parmi les trésors de la ville, vous admirerez le Krishna Mandir, impressionnante pièce montée de pierre ; l’Uku Bahal, dont la cour principale déborde de statues et de pièces de ferronnerie représentant cloches, paons, éléphants, chèvres ou encore dévots agenouillés ; le somptueux Kwa Bahal, richement orné… Guettez-y les tortues ! Elles sont les gardiennes des lieux. Ne manquez pas non plus le Mahabouddha Temple. Plus difficile à localiser, ce dernier surgit d’une cour étroite comme une plante s’élançant désespérément vers le ciel à la recherche d’un rayon de soleil !

Enfin, une virée à Patan peut être aussi l’occasion d’une session shopping. La ville est en effet connue pour son artisanat et ses boutiques de commerce équitable qui redistribuent les dollars des touristes aux Népalais les plus défavorisés. L’excuse parfaite (s’il en fallait une) pour rapporter une élégante statue de Bouddha ou un thangka, une délicate peinture bouddhiste sur tissu.