Économie de l’Angleterre

Cet article traite de l'économie du Royaume-Uni – qui inclut l'Angleterre, l'Écosse, le pays de Galles et l'Irlande du Nord –, les données sur la seule Angleterre étant quasi introuvables (n.d.l.e).

• Croissance : 4,3 % (2022, Banque mondiale)
• Taux de chômage : 3,6 % (2022, Banque mondiale)
• Taux d’inflation : 7,9 % (2022, Banque mondiale)
• Part des principaux secteurs d’activité dans le PIB : secteur primaire : 0,6 % ; secteur secondaire : 20,6 % ; secteur tertiaire : 78,8 %

Une économie portée par les services

En 2022, le Royaume-Uni est la 6^e économie mondiale en termes de PIB (Banque mondiale, 2022) et la 2^e économie européenne derrière l'Allemagne. L'économie britannique est portée par la croissance de ses services adossée aux secteurs financiers et immobiliers. La City, la place financière de Londres, est aini la plus importante du monde.

La désindustrialisation accélérée du pays a connu un frein après la crise de 2008 avec des mesures visant à rééquilibrer l'économie en faveur du secteur manufacturier. C'est ainsi que le groupe automobile Jaguar Land Rover – propriété du constructeur indien Tata Motors –, au bord de la faillite en 2007 retrouve dès 2015 son rang de premier fabricant britannique. Les autres secteurs industriels sont les machines et l’équipement électrique, les transports, l’électronique, les métaux et la chimie, ainsi que les biotechnologies et les énergies renouvelables. 

L'agriculture est réduite à portion congrue. Elle se répartit entre élevages ovin et bovin, cultures de céréales et cultures sarclées (pomme de terre, betterave à sucre).

Récession ou stagnation ?

Depuis 2020 et la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, l'économie du royaume est scrutée à la loupe et ses résultats interprétés à l'aune de ce départ fracassant. En 2023, le PIB s'est contracté et avec une hausse de 0,1 %, la croissance était quasi nulle. Parallèllement, le niveau de vie a chuté avec des salaires réels en baisse et des dépenses réduites au strict minimum, concernant surtout les secteurs de l'éducation et de la santé. L'impact du Brexit n'a toutefois pas été démontré. Les études pointant surtout le modèle économique du Royaume-Uni et la dépendance de sa croissance aux services. Quant à parler de récession, il est encore trop tôt, d'autant que le pays reste selon l'OCDE, en 2022, le 4^e pays le plus attractif.