Que voir à Madère?

Aller de spot de surf en plage tranquille, visiter les parcs botaniques, randonner sur les sommets volcaniques, humer les essences de l’île… Madère est un terrain de jeux idyllique.

« Le jardin de l’Atlantique », l’île de « l’éternel printemps », « l’île aux Fleurs »… Madère est plus qu’une destination, c’est un parfum. Un concentré foisonnant d’essences rares, endémiques, bigarrées, primaires, qui envoûtent le voyageur été comme hiver.

Aborder Funchal et la côte sud est une riche idée de parcours, qui vous mènera de criques paisibles en falaises, de petits ports de pêche en capitale, la même qui célèbre son déluge végétal par un festival. Abrité des vents, le midi madérien dévoile des jardins sur l’océan, comme à Jardim do Mar et Paul do Mar, où la population rurale côtoie les rois de la planche. L’envie de dompter les éléments vous conduira au belvédère du Cabo Girão pour photographier un panorama « encore plus beau vu d’en haut ». Pour une bonne dose d’émotion, rendez-vous sur la Ponta de São Lourenço pour saluer les colonies d’oiseaux, et contempler l’horizon sur les îlots du bout de monde. Funchal vous réserve également quelques joyaux, comme ses sanctuaires botaniques, ses quintas et le superbe couvent de Santa Clara. Pas jalouse pour un sou, l’ancienne capitale Machico sait se faire mousser au bord de l’eau.

Sur la côte nord de Madère, vous ressentirez les lointaines colères du volcan. À Porto Moniz, il laissa en héritage des piscines naturelles sur le rivage, du sable noir sur la plage de Seixal, des réseaux de lave souterrains à São Vicente. Superbement accidenté, le littoral alterne vignes et villages typiques sous le regard altier des montagnes. Par maints chemins en lacet, on roule, on marche, on arpente, en appréciant la flore qui change à mesure que ça grimpe. Le pico Ruivo et le pico do Arieiro se méritent, mais flotter au-dessus des nuages vaut tous les efforts du monde. Lorsqu’on ne randonne pas sur les sommets, on suit les levadas, ces ingénieuses rigoles qui parfois serpentent dans la forêt laurifère.

Pour les envies de grand large (ou d’une partie de golf), on fait escale sur l’île de Porto Santo. La petite sœur de l’archipel revendique une plage de 9 km de sable doré… c’est dire comme elle attire les mordus du farniente.