Saint-Gilles

Entre Saint-Gilles-les Bains et Saint-Gilles-les-Hauts, la différence ne se mesure pas qu’en courbes d’altitude ! L’ancien village de pêcheurs est resté jusqu’en 1863 une enclave protégée, cernée par un rempart. Il n’a acquis son statut envié de station balnéaire qu’à l’aube du XX^e siècle. L’essor viendra de la construction du chemin de fer et de la route du littoral. De son patrimoine, il reste peu de témoignages, quelques cases de villégiature dans le centre-ville. Très prisée aujourd’hui par les habitants comme par les touristes en voyage à La Réunion, la plage des Roches-Noires est le rendez-vous des amateurs de surf et tous ses dérivés, bodyboard, morey, etc.

Pour découvrir les différents milieux sous-marins où s’ébattent d’étonnants représentants de la faune et de la flore, une visite est à programmer, en famille, à l’aquarium de la Réunion. Des « Bas » aux « Hauts », une route sinueuse grimpe à l’assaut des pentes, croisant le village de l’Éperon, résidence d’une importante communauté malabar. Il règne souvent une certaine animation autour de ses temples.

Une ancienne usine créole propose des articles d’artisanat local (poteries peintures, confitures, etc.). La route donne accès au piton de Maïdo et à la randonnée du Grand Bénare. À Saint-Gilles-les-Hauts, bâti par la famille de planteurs des Panon-Desbassyns au XVIII^e siècle, un fort attachement relie encore les hommes à la terre.

Les cultures s’étirent de 300 à 2 200 m d’altitude. Sur les premières marches, se tiennent les champs de canne à sucre et les cultures vivrières ; à l’assaut des flancs montagneux des prairies dédiées à l’élevage et à la culture du géranium ; plus haut encore une forêt mixte pour l’exploitation forestière.