Le parc national Denali

Les monts du parc national Denali créent une séparation naturelle entre la côte sud de l’Alaska et le reste de l’État. De la face Nord, le cercle polaire arctique n’est qu’à 400 km.

En 1917, le parc national fut créé sous le nom de « parc national du mont McKinley », du nom américain du plus haut sommet. Le nom athapascan de Denali fut toujours utilisé, avant de finalement devenir le nom officiel du parc. Il signifie « ce qui est haut », pour s’accorder au mieux au plus haut sommet d’Amérique du Nord, le mont Denali, qui culmine à 6 190 mètres.

Le parc est lui-même le plus grand parc des États-Unis et le parc le plus visité d’Alaska. La forêt boréale y côtoie les balbutiements de la toundra du Grand Nord. Les paysages se font plus austères que dans le sud de l’Alaska et le climat commence à être plus froid.

Au printemps, les vastes étendues de toundra fleurissent : les fleurs colorées forment des tapis à perte de vue. En été, les routes se dégagent et les balades se multiplient à la recherche des animaux sauvages. Jamais très loin, ils ne tardent pas à se montrer et l’on peut voir des ours noirs, ours bruns, grizzlis, élans, caribous à quelques mètres, en toute sécurité. C’est aussi le moment pour la randonnée, la pêche, le canoë…

Le Denali est une légende de l’alpinisme : il est connu comme l’un des sites les plus ardus du monde, notamment en raison du vent glacial qui descend jusqu’à de basses altitudes. Mêmes estivales, les expéditions se font sous la neige et sont très encadrées, balisées et ponctuées de plusieurs camps.

Le début de l’automne est avec le printemps un moment privilégié pour admirer les aurores boréales, même si les couleurs sont toujours plus intenses lors des froides nuits d’hiver. Avec l’hiver arrive le temps de la randonnée à ski ou en traîneau à chiens, des raquettes… les conditions sont des plus extrêmes !